Yvetot, manoir du Fay

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A Yvetot, un abandon scandaleux en plein coeur du pays de Caux...

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Le manoir cauchois par excellence à son âge d'or,
classé Monument Historique depuis 1996.
Mais il y a grande urgence !
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« La toiture, les fondations, les gouttières, l'intérieur, les charpentes… Non, ce n'est pas un inventaire à la Prévert, mais bien la liste des travaux à réaliser rapidement au manoir du Fay. La bâtisse, construite au début du XVIIe siècle, fait la joie et l'inquiétude des Yvetotais. La joie parce qu'elle est l'un des rares vestiges du riche passé historique du pays de Caux. L'inquiétude, car son état ne cesse de se dégrader depuis une vingtaine d'années. Heureusement, la municipalité, propriétaire depuis 1989, a repris le dossier en mains.

On connaîtra très bientôt le nom du cabinet d'architectes. Dans un premier temps, les tuyaux de descentes sur les façades, comprenez les gouttières, vont être remplacés pour éviter les infiltrations d'eau, premières ennemies des constructions. Les Bâtiments de France ont donné leur accord, les travaux devraient débuter dans les prochains mois, indique Francis Alabert, premier adjoint au maire.

Pour les plus gros travaux, la tâche n'est pas simple. Le bâtiment étant classé monument historique, aucune modification ne peut être effectuée sans l'accord préalable des Bâtiments de France. Un premier appel d'offres a été lancé, sans succès. Il a été relancé récemment. Plusieurs entreprises ont répondu. Les dossiers sont actuellement en cours d'étude. Le nom du cabinet d'architectes remportant le contrat devrait être connu dans les prochains jours. Il aura alors une vingtaine de semaines pour réaliser une étude de faisabilité des travaux au manoir et faire des propositions. A partir de là, la mairie et les Bâtiments de France prendront les décisions qui s'imposent et se mettront à la recherche de financement. Mais le premier adjoint n'est pas inquiet : Plusieurs organismes comme la Drac de Haute-Normandie, et la Région sont sensibles au manoir ».  Article de Mélanie Bourdon, Paris-Normandie, 12 janvier 2012.

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A gauche, le délicat oriel central, d'une belle élégance,
mais dont les pierres commencent à s'écarter, signe d'alerte !
A droite, la porte d'origine est encore là, une chance rare.

Si les toitures et corniches réclament une intervention urgente, en revanche les joints
d'origine des briques (ci-dessous) sont parfaits, il ne faut surtout pas y toucher !
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