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dimanche 9 février 2014

Yport, manoir Jean-Paul Laurens


« En 1872, Jean-Paul Laurens visite la nouvelle station balnéaire et acquiert un grand terrain où était installée une corderie qui appartenait aux Loisel. Il y fait ériger une vaste demeure dont l'architecte est le peintre Georges Diéterle. Ce dernier l’accueille d’ailleurs à Criquebeuf pendant la durée des travaux. Le manoir de Jean-Paul Laurens, dont le parti pris architectural revient au peintre académique, est un ensemble incluant une partie de la corderie. Il y a de forts contrastes de superficies et de volumes, des contrastes d'atmosphère aussi, des pièces lumineuses succédant à d'autre sépulcrale, d'inspiration médiévale. La bâtisse est réalisée en partie en silex et en colombages, procédé que Georges Diéterle apprécie beaucoup, mais la haute tour percée de fenêtres en plein cintre rappelle l'architecture toulousaine... »

(extrait du texte de Catherine Join-Diéterle dans le catalogue
"Les Diéterle, une famille d'Artistes", Musée de Fécamp, 1999).

Au vu de cette impressionnante bâtisse, Guy de Maupassant écrit avec sa verve habituelle :  « … j’allai déjeuner à Yport. J’aperçus un homme barbu qui sortait d’une grande maison en forme de citadelle. C’était le peintre Jean-Paul Laurens. Il ne lui suffit pas, paraît-il, d’emmurer ses personnages, il tient à s’emmurer lui-même », faisant référence aux tableaux de Laurens « Les emmurés du Saint-Office » ou « Délivrance des emmurés de Carcassonne »

[ in Gil Blas, 30 août 1882 ].

(extrait du livre "Des peintres au pays des falaises", Marie-Hélène Desjardins, 2004)
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lundi 10 décembre 2012

Yport, ferme Cocagne

Une chaumière authentique, dont les iris assurent l'étanchéité du toit.
Toute l'atmosphère des nouvelles de Guy de Maupassant est ici concentrée !
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Existe-t-elle encore ?
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dimanche 2 décembre 2012

Tancarville, château

Tancarville, l'autre scandale !
Certes, il est classé depuis le XIXe siècle !
Certes, une association d'Amis sans doute pleine de bonne volonté s'active
pour sauver ce qui peut l'être (voir son site : http://tancarville.free.fr ).
Néanmoins, Tancarville se dégrade inéxorablement !
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Classé au titre des Monuments historiques depuis 1862,
le château de Tancarville est à vendre.
Il regroupe un ensemble de bâtiments plus ou moins bien conservés,
depuis la tour carrée du XIIe, jusqu’au château classique du XVIIIe siècle.
Quelques éléments d'architecture militaire subsistent à Tancarville : terrasses d'artillerie du XVe,
tours à éperons, front de défense en pierre avec douves, pont dormant et barbacane.
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Pour comprendre l'importance stratégique du site et le sens de ces vestiges,
il faut se reporter à l'analyse magnifiquement détaillée de Jean Mesqui, à télécharger sur internet.
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Peut-on imaginer que, quand ces gamins du Havre y venaient en colo juste après guerre,
les tours fortifiées de l'entrée étaient encore pourvues de leur toiture, qu'il aurait suffit d'entretenir !
C'était il y a moins de soixante ans seulement...
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Avec Yvetot, Lillebonne et Beuzeville, Tancarville illustre l'impuissance de notre société
à préserver des ensembles patrimoniaux parfaitement conservés de notre histoire,
et la difficulté de nos décideurs à établir les vraies priorités patrimoniales, alors que
des sommes fabuleuses sont englouties dans des projets approximatifs
(tel Eana, en faillite cette semaine, pour ne citer qu'un seul sujet d'actualité).
Question de choix, d'opportunités, ou de conseillers peut-être ?
Croirait-on, par exemple, que le Conseil Général refusait en 1993 l'offre qui lui était faite
d'acheter la Guillette à Étretat, l'essentielle maison de l'écrivain Guy de Maupassant,
pour finalement voir le Conseil Régional financer moins de vingt ans plus tard l'achat du Clos Lupin,
la sympathique maison étretataise de Maurice Leblanc (qui vécut aussi à Tancarville),
pourtant bien moins importante pour l'histoire de l'architecture et des Lettres...
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mardi 2 octobre 2012

Yport, villa mauresque

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La fameuse Villa Mauresque, où se situe le roman de Jean Lorrain Très Russe
qui lui valut de se fâcher avec Guy de Maupassant.
Œuvre de l'architecte Marquette en 1879, il s'agit peut-être
de l'ex-pavillon de l'Algérie à l'Exposition universelle de 1878
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Pour en savoir plus : Annales du Patrimoine de Fécamp n°3, 1996
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lundi 6 août 2012

Rouville, manoir de la Pailleterie

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Le manoir de la Pailleterie aux étonnantes proportions,
berceau des ancêtres d'Alexandre Dumas.
Ses lucarnes de pierre ont été « déconstruites » mais conservées dans le grenier.
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Extrait du Progrès de Fécamp, 16 juin 2009

dimanche 5 août 2012

Tourville sur Arques, château de Miromesnil

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Le château de Miromesnil (XVIIe siècle)
où naquit Guy de Maupassant en 1850
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La naissance de l'écrivain en ce lieu ne semble pas contestable.
Pour en savoir plus, lire la mise au point du professeur Yvan Leclerc dans l'ouvrage :
Maupassant et l'impressionnisme, publié par le Musée de Fécamp en 1993
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