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samedi 26 avril 2014

Valmont, château-fort

A Valmont, le fier château de la famille d'Estouteville.
Une aile médiévale, un magnifique donjon, et une aile Renaissance.
Quand j'étais enfant, nous y allions en centre aéré, et nous pouvions jouer dans le parc.
Mais on ne visite plus...
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samedi 29 décembre 2012

Valmont, château d'Estouteville

Prestigieuse forteresse de la vieille famille normande d'Estouteville,
le château de Valmont conserve son impressionnant donjon qui domine le village.
Il a été agrandi au 16e siècle d'une aîle Renaissance, malheureusement défigurée au 19e siècle
L'enceinte médiévale et ses tours ont également été détruites au 19e siècle.
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Quand j'étais enfant, on était gentiment autorisés à jouer
dans le parc, et parfois même dans le château...
Autres temps : on ne visite plus...
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Le 20e siècle poursuit l'œuvre destructrice avec la défiguration
du "parc" (au sens historique de ce terme) à bestiaux médiéval,
très rare vestige parcellaire du XIIe siècle jusque là miraculeusement préservé.
A ce sujet, il faut lire le passionnant article de Jacques Le Maho (CNRS) :
" Parc et courtils - observations sur l'environnement des châteaux de terre et de bois
en pays de Caux aux XIe et XIIe siècles" ,
paru dans les Actes du 105e congrès des Sociétés savantes, Caen, 1980.
Un texte essentiel pour le bonne compréhension de cet environnement si particulier,
dont nous devons être les protecteurs.

dimanche 2 décembre 2012

Tancarville, château

Tancarville, l'autre scandale !
Certes, il est classé depuis le XIXe siècle !
Certes, une association d'Amis sans doute pleine de bonne volonté s'active
pour sauver ce qui peut l'être (voir son site : http://tancarville.free.fr ).
Néanmoins, Tancarville se dégrade inéxorablement !
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Classé au titre des Monuments historiques depuis 1862,
le château de Tancarville est à vendre.
Il regroupe un ensemble de bâtiments plus ou moins bien conservés,
depuis la tour carrée du XIIe, jusqu’au château classique du XVIIIe siècle.
Quelques éléments d'architecture militaire subsistent à Tancarville : terrasses d'artillerie du XVe,
tours à éperons, front de défense en pierre avec douves, pont dormant et barbacane.
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Pour comprendre l'importance stratégique du site et le sens de ces vestiges,
il faut se reporter à l'analyse magnifiquement détaillée de Jean Mesqui, à télécharger sur internet.
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Peut-on imaginer que, quand ces gamins du Havre y venaient en colo juste après guerre,
les tours fortifiées de l'entrée étaient encore pourvues de leur toiture, qu'il aurait suffit d'entretenir !
C'était il y a moins de soixante ans seulement...
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Avec Yvetot, Lillebonne et Beuzeville, Tancarville illustre l'impuissance de notre société
à préserver des ensembles patrimoniaux parfaitement conservés de notre histoire,
et la difficulté de nos décideurs à établir les vraies priorités patrimoniales, alors que
des sommes fabuleuses sont englouties dans des projets approximatifs
(tel Eana, en faillite cette semaine, pour ne citer qu'un seul sujet d'actualité).
Question de choix, d'opportunités, ou de conseillers peut-être ?
Croirait-on, par exemple, que le Conseil Général refusait en 1993 l'offre qui lui était faite
d'acheter la Guillette à Étretat, l'essentielle maison de l'écrivain Guy de Maupassant,
pour finalement voir le Conseil Régional financer moins de vingt ans plus tard l'achat du Clos Lupin,
la sympathique maison étretataise de Maurice Leblanc (qui vécut aussi à Tancarville),
pourtant bien moins importante pour l'histoire de l'architecture et des Lettres...
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dimanche 28 octobre 2012

Fécamp, remparts médiévaux

Par rapport aux différentes enceintes médiévales conservées en Europe,
les remparts de Fécamp se distinguent par leur ancienneté,
puisqu’ils remontent à la période ducale (XIe siècle).
Dissimulée dans les jardins mitoyens, cette enceinte fortifiée est peu perceptible
à partir du domaine public, aussi n’est-elle pas connue des Fécampois.
Elle est pourtant très bien conservée, notamment rue d’Estouteville.
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Repérés comme « élément remarquable » dans le cadre de l’étude ZPPAUP,
ces impressionnants remparts viennent d’être acquis par la collectivité :
une excellente nouvelle qui réjouira tous les amateurs d’histoire et de patrimoine !
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L'enceinte médiévale alternait tours rondes et tours carrées,
dont deux vestiges sont encore bien visibles rue de la Fontaine
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La tour de Babylone, le long du Palais ducal est aussi un vestige des remparts
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mardi 2 octobre 2012

Yport, la tour des Hogues

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L'ancienne tour fortifiée du bois des Hogues,
qui était entourée de légendes
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dimanche 5 août 2012

Ecretteville les Baons, manoir du Catel

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Le manoir du Catel, ancienne forteresse des abbés de Fécamp.
Un monument saisissant, un sauvetage exemplaire, et une exceptionnelle 
réussite de restauration, grâce à Frédéric Toussaint, son propriétaire
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Le manoir maintenant.
La tour sud a été restaurée, la tour nord a été restituée.
© cliché site internet Manoir du Catel


état du manoir quand il était en péril de disparition.
© clichés Mhd, 1986


A lire pour en savoir plus :

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La porte fortifiée constitue l'un des vestiges
les plus impressionnants de cette forteresse
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mercredi 4 février 2009

Lillebonne, le donjon royal

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A Lillebonne,  le fantastique et malheureux donjon
de Philippe Auguste (1211) est laissé à l'abandon,
bien que classé "Monument Historique" depuis 1862.

Curieuse impression lorsqu'on visite Lillebonne :
la rivière est niée, cachée sous la voirie et le béton,
au lieu de faire une agréable promenade urbaine.
Et de la même manière, le fier donjon de Philippe Auguste,
qui pourrait constituer le fanal de la ville,
est interdit d'accès, caché derrière les arbres et les murs.
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On dit qu'il aurait été vendu ...
un patrimoine public de cet importance ? impensable !



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Superbe vue romantique du château vers 1840 par William Callow
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Lillebonne, l’antique Juliobona gallo-romaine, capitale du pays de Caux, joua un rôle important au moyen âge. Châtellenie des rois d’Angleterre - ducs de Normandie, elle accueillit deux conciles en 1080 et 1162, avant d’être confisquée par le roi de France. L’architecture du château fut à la mesure de cette histoire :
un ensemble résidentiel princier, dont le grand logis Henri II, anéanti en 1832,
et une tour maîtresse circulaire remarquable, due à Philippe Auguste.
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Pour en savoir plus, lire les passionnantes études de Jean Mesqui, dans l'ouvrage :
Jean Mesqui, Le château de Lillebonne : des ducs de Normandie aux ducs d'Harcourt
Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, tome XLII, 178 p., 2008
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 A lire aussi, cet excellent dossier du même auteur à télécharger,
et voir les intéressantes reconstitutions d'Éric Follain et Dominique Pitte.
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Dans la foulée de ce désastre, l'intéressant château contigu du 19e siècle,
parfait exemple de demeure d'industriel du textile, aux beaux intérieurs soignés,
a lui aussi été laissé à l'abandon par impéritie, et vandalisé
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