Fécamp, manufacture Hacks

.

A Fécamp, une usine à l'architecture du 19e siècle luxueuse,

la manufacture de vêtements Hacks et Pelot,

construite en matériaux locaux, briques et damiers de silex,
fermée en 1913, et devenue maisons d'habitations

.

.

Veules-les Roses, colombier du château

.

A Veules-les-Roses, le colombier tout en grès de l'ancien château
possède la particularité d'être doublé d'un puit

.

.

Daubeuf-Serville, château du Grand Daubeuf

.

Le Grand Daubeuf, le Grand siècle en pays de Caux !

.

 .

.

Martainville-Épreville, pigeonnier du château

.

Sur la tourelle sud du château de Martainville,

et sur le magnifique pigeonnier octogonal,

on retrouve le traditionnel motif de losanges en briques noires

.

 

Lillebonne, lucarne en guitarde

Très jolie lucarne de forme dite « en guitarde » sur une maison de 1885 à Lillebonne.

Remerciements à son propriétaire qui m'a aimablement facilité la photographie.

.

.

Selon l’ouvrage Symboles et pratiques rituelles dans la maison paysanne traditionnelle

par Hervé Fillipetti et Janine Trotereau (éditions Berger Levrault, Paris, 1978),

« les signes de reconnaissance des compagnons sont multiples : d'un regard il doit leur être possible en traversant un village ou une ville de retrouver la maison amie où on leur fera bon accueil.

Parmi ces signes, la lucarne en « guitarde » caractérise la maison d'un compagnon retiré.

De facture savante elle inclut dans le jeu des pièces de bois,

date, initiales ou symboles compagnonniques. »

.

Sassetot le Mauconduit, belvédère du parc du château

.

Dans le parc du château de Sassetot le Mauconduit

(rendu célèbre par le séjour de l'impératrice d'Autriche Elisabeth, dite Sissi en 1875)

un curieux et élégant belvédère pour voir la mer ...

.

.

Extrait de Seine-Maritime - Mag, numéro 79, septembre 2012

.

Bolbec, belvédère de Roncherolles

.

Un joli kiosque dans le parc du château de Roncherolles.
Joli rendez-vous pour des amoureux !
Qu'est-il devenu ?

.

.



Bolbec, gare

.

On détruit beaucoup à Bolbec :

- le château de Roncherolles en 1962,

- le château des Lions en 1965,

- le château de Fontaine en 1973,

ainsi que la belle halle aux grains du 19e, et j'en passe ; mais le pire sans doute,
c'est la destruction de la magnifique gare de briques polychromes du 19e siècle,

véritable chef-d'oeuvre de ce type de construction, détruite en 1971 ...

.

.
La gare de Bolbec et son annexe, modèles du genre,
avec leurs motifs de briques, leurs festons de toiture, et leurs
belles tuiles de rive ornées (provenant peut-être de la fameuse tuilerie de Villequier) 
.

.

Gonfreville-Caillot, église paroissiale

.

Beaucoup d'églises cauchoises ont été agrandies au 18e siècle.
Dans le même temps, on construisait de beaux presbytères ressemblant à de petits manoirs.

.

.

Yvetot, manoir du Fay

.

A Yvetot, un abandon scandaleux en plein coeur du pays de Caux...

.

.
Le manoir cauchois par excellence à son âge d'or,
classé Monument Historique depuis 1996.
Mais il y a grande urgence !
.

.

« La toiture, les fondations, les gouttières, l'intérieur, les charpentes… Non, ce n'est pas un inventaire à la Prévert, mais bien la liste des travaux à réaliser rapidement au manoir du Fay. La bâtisse, construite au début du XVIIe siècle, fait la joie et l'inquiétude des Yvetotais. La joie parce qu'elle est l'un des rares vestiges du riche passé historique du pays de Caux. L'inquiétude, car son état ne cesse de se dégrader depuis une vingtaine d'années. Heureusement, la municipalité, propriétaire depuis 1989, a repris le dossier en mains.

On connaîtra très bientôt le nom du cabinet d'architectes. Dans un premier temps, les tuyaux de descentes sur les façades, comprenez les gouttières, vont être remplacés pour éviter les infiltrations d'eau, premières ennemies des constructions. Les Bâtiments de France ont donné leur accord, les travaux devraient débuter dans les prochains mois, indique Francis Alabert, premier adjoint au maire.

Pour les plus gros travaux, la tâche n'est pas simple. Le bâtiment étant classé monument historique, aucune modification ne peut être effectuée sans l'accord préalable des Bâtiments de France. Un premier appel d'offres a été lancé, sans succès. Il a été relancé récemment. Plusieurs entreprises ont répondu. Les dossiers sont actuellement en cours d'étude. Le nom du cabinet d'architectes remportant le contrat devrait être connu dans les prochains jours. Il aura alors une vingtaine de semaines pour réaliser une étude de faisabilité des travaux au manoir et faire des propositions. A partir de là, la mairie et les Bâtiments de France prendront les décisions qui s'imposent et se mettront à la recherche de financement. Mais le premier adjoint n'est pas inquiet : Plusieurs organismes comme la Drac de Haute-Normandie, et la Région sont sensibles au manoir ».  Article de Mélanie Bourdon, Paris-Normandie, 12 janvier 2012.

.

 .

A gauche, le délicat oriel central, d'une belle élégance,
mais dont les pierres commencent à s'écarter, signe d'alerte !
A droite, la porte d'origine est encore là, une chance rare.

Si les toitures et corniches réclament une intervention urgente, en revanche les joints
d'origine des briques (ci-dessous) sont parfaits, il ne faut surtout pas y toucher !
.

.

.

Mentheville, manoir

.

Le manoir de Mentheville, l'un des plus beaux du Pays de Caux

.

.

.

Extrait du Courrier Cauchois, vendredi 3 août 2012

.

Motteville, orangerie du château

.

.

.

Après le sort désastreux du magnifique château de Motteville, totalement détruit

malgré les alertes de M. Grégoire, architecte des Monuments Historiques,

et les tentatives de sauvetage de quelques amoureux du patrimoine,

une petite consolation avec la sauvegarde de l'orangerie du château !

.

  .

Extraits du Courrier Cauchois, vendredi 5 juin 2009

.

.

Quant à la remise à voitures, on reste sceptique :

restauration ? réparation ? restitution ? rénovation ? reconstruction ?

Espérons que la façade de l'orangerie, restée authentique, ne subira pas un tel lifting destructeur !

.

Limpiville, château du Vaudroc

.

A Limpiville, le jardin supplante la maison.

La monumentale haie de tilleuls en est le le chef-d'oeuvre.

.

.

. 

Tourville les Ifs, château des Ifs

.

Orienté au sud, le petit château d'origine est d'époque Henri IV.
Il est cantonné de deux élégantes tourelles cylindriques coiffées d'insolites petits dômes.

Il a été considérablement agrandi au 19e siècle, dans un pastiche de style Louis XIII.

Les arbres magnifiques du parc n'en sont pas le moindre ornement.

Comme à Daubeuf tout proche, et tant d'autres châteaux cauchois,

 il reste des vestiges de beaux communs du 19e : écuries, serres, chenils...

.

.

Fécamp, château de Nesmond

.

Le comte Justin de Nesmond fait construire en 1884-1885 un château de style néo-renaissance,

par l'architecte Charles Marette, dans le vallon de Renéville, au milieu d’un parc de 3 hectares.

Saccagé pendant l’occupation allemande, il est laissé à l’abandon de 1944 à 1962.

Acquis par la Ville de Fécamp en 1961, il est jugé irréparable,

et démoli pour laisser place aux sanitaires du camping municipal.

(d’après Yves Duboys Fresney in Annales du Patrimoine de Fécamp n°19, 2012)

.

.

Étretat, atelier du sculpteur Artus

.

L'étrange atelier du sculpteur animalier

Charles Artus (Étretat, 1897 - Le Havre, 1978)

construit entre les deux guerres par l'architecte Émile Mauge

.

.

.

Fécamp, kiosque de villa balnéaire

.

Dans le jardin d'une villa fécampoise,
magnifique kiosque ouvragé de la fin du 19e siècle
.

.

Fécamp, colombier de Briqueville

.

Trop tard pour ce rare exemple de colombier urbain,

à l'appareillage particulièrement ancien,

détruit en 1995

.

.

Fécamp, manoir Gayant

.

Trop tard aussi pour le manoir Gayant,

une belle construction du 16e siècle,

avec deux tourelles d'angles ajoutées au 19e siècle

détruite en 1978.

.

.

Étretat, la ferme des artistes

A la fin du 19e siècle à Étretat,

le fermier Lécuyer reçoit les peintres à la ferme du Mont,

bientôt rebaptisée : " la ferme des artistes "

.

.

Source : M-H Desjardins, Des peintres au pays des falaises, Éd. des falaises, 2004, page 79.